Amateur de sites porno et autres discussion par webcam porno interposées sur des chats coquins, vous voilà prévenu ! Mieux vaut ne pas faire cela au travail, même si la porte de votre bureau est fermée à clef. Un employé en a récemment fait les frais…
Engagé depuis 2001, notre homme, Monsieur M., est licencié en Janvier 2009 pour faute grave. Motif ? L’employé aurait surfé sur des sites pornographiques et discuté avec des hôtesses par webcam porno, le tout sur un ordinateur de la société. Monsieur M. déclare bien être l’auteur de tels agissements, mais cela était fait porte fermée à clef… Comment alors l’employeur aura-t-il pu être au courant ?
Il semblerait tout simplement que les pratiques de Monsieur M. entraînaient de lourdes chutes de débit. Vérifications faites auprès du FAI, des techniciens ont pu identifier la source du problème et se connecter à la machine de l’employé, allant même jusqu’à enregistrer.
Avec de telles preuves, les juges ont rapidement débouté l’employé dans sa démarche de contestation de licenciement : « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave. » Vous voilà prévenu…